Les toilettes du pape – Projection

20 h 30
28/10/2016
Part. Libre

Projection— Comédie dramatique

Les projections de film des Jeudis à la pente reprennent avec enthousiasme le…Vendredi 28 Octobre, après l’apéro traditionnel du vendredi. Un excellent film, plein d’humour, Les toilettes du pape,  vous est proposé, en présence des Producteurs qui lui ont consacré plusieurs années de leur vie.

Ce long métrage,  à mi-chemin entre fiction et fait réel, est remarquable sous bien des aspects et en particulier l’esprit dans lequel il a été tourné et porté par l’ensemble des gens du village qui avait été victimes du fait divers à l’origine du scenario. Ce film est une belle aventure, rare dans l’histoire de la production cinématographique!

Les Toilettes du pape

El Baño del Papa
réalisé par César Charlone, Enrique Fernández

Grand succès populaire du cinéma uruguayen, Les Toilettes du pape est une œuvre hybride, à la fois chronique sociale et comédie décalée. En dépit d’une volonté un peu trop manifeste – et un poil exotique – de rendre justice aux pauvres, victimes obligées du système, le film sait s’affranchir d’un certain pathos.
Uruguay, 1988 : Melo est un petit village à la frontière brésilienne où les quelques habitants tentent tant bien que mal de survivre grâce à la contrebande. Mais cette année-là, à l’occasion de la venue exceptionnelle du Pape qui doit attirer plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, chacun croit pouvoir faire fortune en montant un stand. Certains se sont même endettés au point d’hypothéquer leur maison. Beto, l’un d’eux, pense alors avoir l’idée de génie de construire les seuls toilettes modernes mais payants du village pour faire fortune. Pour sa femme, le dilemme est complexe : pieuse, elle vit assez mal le fait de tirer profit de la venue du Pape mais accepte finalement de céder toutes ses maigres économies lorsque les financements viennent à manquer.

Succès phénoménal dans son pays d’origine, Les Toilettes du pape est un film hybride.À la fois réaliste et désenchanté lorsqu’il s’agit de décrire le quotidien difficile de ces villageois écrasés par la joute du capitalisme.